HISTORY/BIOGRAPHICAL SKETCH: | Yvonne Hébert naquit en 1942 à Edmonton, Alberta, fille de Laurent Hébert et Alma Brulotte. Laurent Hébert naquit à Villeneuve, Alberta, et fut étudiant au Collège des Jésuites d’Edmonton dans les années 1930. Il fut le premier employé de l’Association canadienne-française de l’Alberta, en tant que secrétaire général du bureau provincial à Edmonton. En 1939 il épousa Alma Brulotte, originaire de Guy, en Alberta.
Yvonne Hébert alla à l’école à St. Paul, Morinville et Edmonton, où elle finit ses études secondaires en 1959, à l’Académie Assomption. Elle reçut son certificat albertain d’enseignement en 1961. Elle finit son baccalauréat en éducation élémentaire en 1974 et sa maîtrise en linguistique et folklore en 1976 à University of Utah. En 1982 elle obtint son doctorat en linguistique à l’Université de la Colombie-Britannique avec une thèse intitulée Transitivity in Nicola Lake, Okanagan. Elle commença à enseigner en 1983 à l’Université de Regina et en 1985 entama une carrière de 28 ans à la Faculté d’éducation de l’Université de Calgary, d’où elle prit sa retraite en 2013. Elle est Professeure émérite dans le domaine des langues et de la diversité à la Faculté d’éducation de l’Université de Calgary. Yvonne Hébert est la mère de Lisa Hébert (1961) et Martin Stenger (1963).
Les intérêts académiques d’Yvonne Hébert incluent l’immigration, l’intégration, l’éducation citoyenne, la jeunesse, l’identité, la démocratie, les études minoritaires, le bilinguisme et l’éducation en langue seconde, ainsi que les stratégies politiques et la réforme éducationnelle. Parmi les livres qu’elle a publiés, on compte Critical Perspectives on International Education; Negotiating Transcultural Lives: Belongings and Social Capital among Youth in Comparative Perspectives; Citizenship in Transformation in Canada; Indian Education in Canada, ainsi que des articles sur les jeunes de deuxième génération, leur mobilité et leurs stratégies d’identification. Elle a publié au Canada, aux États-Unis, aux Pays Bas, en Allemagne et au Royaume-Uni. En 2009, 2010 et 2011 elle a donné des conférences en Chine sur le traitement des minorités, sur les connaissances civiques et politiques, et l’identification cosmopolite.
Yvonne Hébert siégea sur divers comités de rédaction au Canada, en Chine et en Espagne. Elle fut aussi présidente de la Société canadienne pour l’étude de l’éducation (SCÉÉ) et membre fondatrice de Citizenship Education Research Network (CERN), qui fait partie actuellement de la Société Canadienne d’Éducation Comparée et Internationale, à l’intérieur de la SCÉÉ. Elle est membre à vie de Gandhi Society of Calgary et de l’Association canadienne de l’éducation.
En 2010, Yvonne Hébert reçut le Prix Roger Motut, le plus haut prix de la francophonie albertaine récompensant l’excellence académique. En reconnaissance de son leadership académique et de ses recherches en éducation francophone et en communautés minoritaires, elle reçut la médaille du jubilé de la reine Elizabeth II en 2012. |